Fresque sentimentale sur la guerre d’Indochine : une histoire des larmes entre Paris et Saigon. Les fantômes du Saïgon de 1956 y côtoient les exilés du 13e arrondissement parisien et leurs descendants, à qui l’on a désespérément tenté de cacher les blessures et les regrets.
Le restaurant de Marie-Antoinette est traversé par l’histoire et la géographie.
Il est à la fois à Paris et à Saigon.
En même temps en 1956, à la veille du départ des derniers Français d’Indochine et en 1996, alors que la fin de l’embargo américain laisse entrevoir un retour possible au Vietnam.
Là, d’une ville à l’autre, à travers les époques, quand le monde bascule, on vient dîner, boire et chanter, danser, s’aimer et pleurer.
Ils s’appellent Linh et Edouard, Hao et Mai, Cécile, Antoine,… Comme les onze acteurs, les personnages de SAIGON sont français, vietnamiens ou encore français d’origine vietnamienne.
Ici et là-bas, Caroline Guiela Nguyen a provoqué les rencontres, et de celles-ci sont nées ces histoires qui se croisent dans un grand récit choral, épique, bouleversant.
© Texte : leshommesapproximatifs.com | Photo : Jean-Louis Fernandez
SAIGON a été créé en 2017 lors du festival Ambivalence(s) puis au Festival d’Avignon.
C’est la huitième création de Caroline Guiela Nguyen et de la compagnie valentinoise des Hommes approximatifs à La Comédie de Valence.
Informations.
Mise en scène Caroline Guiela Nguyen
Collaboration artistique Claire Calvi
Dramaturgie Jérémie Scheidler, Manon Worms
Traduction Duc Duy Nguyen, Thi Thanh Thu Tô
Scénographie Alice Duchange
Lumière Jérémie Papin
Son Antoine Richard
Costumes Benjamin Moreau
Avec Caroline Arrouas, Dan Artus, Adeline Guillot, Thi Truc Ly Huynh, Hoàng Son Lê, Phú Hau Nguyen, My Chau Nguyen Thi, Pierric Plathier, Thi Thanh Thu Tô, Anh Tran Nghia, Hiep Tran Nghia
Durée : 3h20 avec entracte
à partir de 14 ans
spectacle en français et en vietnamien surtitré en français