Dorothée Munyaneza avait 12 ans lorsqu’a éclaté le génocide rwandais. Vingt ans plus tard, avec Samedi détente, sa première création, elle donne voix et corps au souvenir du pays qu’elle a fui.
1994-2014. Vingt ans de terrible mémoire. Quand le Rwanda sombrait dans le sang. Samedi détente est le titre d’une émission de radio d’alors. Un rendez-vous pour tous, presque un rituel. Le spectacle est un hommage aux disparus, l’espace pour la mémoire. Comment parler du départ d’un lieu qu’on a aimé, se demande l’artiste ? L’exode, les psaumes, les danses, l’indicible et l’absence. Samedi détente, avec ses corps, ses gestes, ses musiques, ses mots et ses objets simples s’y essaie.
Distribution.
Conception, texte, danse et voix Dorothée Munyaneza
Avec Nadia Beugré, Alain Mahé et Dorothée Munyaneza
Regard extérieur Mathurin Bolze
Création lumière Christian Dubet
Scénographie Vincent Gadras
Costumes Tifenn Morvan
Régie générale Marion Piry
Production, administration, diffusion Emmanuel Magis/Anahi
Compagnie Kadidi